Oui, c’est mieux. Si l’on souhaite faire de l’apprenant, l’acteur central de son apprentissage, l’acquisition d’un manuel par ce dernier est importante. Cela évite aussi la multiplication des photocopies qui sont souvent perdues ou éparpillées par les apprenants.
Les apprenants demandent d’ailleurs souvent à posséder leur propre ouvrage. Cela renforce leur motivation et leur apprentissage de l’autonomie pour l’entrée dans la lecture. Cela leur permet également d’apprendre à utiliser un sommaire de manuel. Ce dernier a été conçu de manière à pouvoir être manipulé par un apprenti lecteur.
Par ailleurs, avec ses rabats, le manuel MaClé ALPHA offre à l’apprenti lecteur scripteur des pages très utiles pour retrouver des mots outils et « des invariants » essentiels pour accomplir certaines productions écrites de la vie quotidienne (remplir un chèque, noter un RDV, etc.). L’un des objectifs de MaClé ALPHA est de faire naître chez l’apprenant une envie d’apprendre tout seul. Des temps spécifiques d’apprentissage à l’utilisation du sommaire, des rabats et du CD sont ainsi prévus dans la méthodologie de MaClé ALPHA.
Il est donc préférable que chaque apprenant ait un manuel pour d’une part apprendre à se repérer dans un livre, et d’autre part s’approprier les contenus travaillés, et enfin pour pouvoir poursuivre son apprentissage de la lecture au-delà du cycle de formation avec vous.
Les apprenants bénéficient ainsi d’un nombre d’heures de formation variable selon les dispositifs (de 2 à 25 heures par semaine). En formation extensive (2 à 9 heures par semaine), les apprentis lecteurs n’auront pas terminé leur apprentissage de la lecture en une année. Dans ce cas-là, il est préférable pour les apprenants de repartir du même manuel d’apprentissage de la lecture d’une année sur l’autre pour rassurer les apprentis lecteurs. Si vous y ajoutez les documents authentiques complémentaires, vous ne risquez pas de lasser les apprenants en utilisant le manuel MaClé ALPHA sur plusieurs années.